Une fois n’est pas coutume, l’analyse du secteur bancaire sera faite cette fois-ci par un ancien banquier. J’ai le plaisir d’accueillir mon bon ami Bob Nzoimbengene, Partner chez Deloitte. Pour ceux qui ne le savent pas encore, Deloitte publie chaque année une étude très détaillée (pour la dernière étude, veuillez cliquer ici) sur la situation du secteur bancaire et il est toujours très intéressant pour les professionnels du secteur d’avoir une perspective extérieure.
- La non-limitation du nombre de restructurations ou de rééchelonnements des créances tombées en souffrance durant la crise de COVID-19 et l’imposition aux banques de suspendre l’application des pénalités sur les créances en souffrance pendant la crise constitue une vraie opportunité pour les clients en difficulté, de solliciter le rééchelonnement ou la restructuration de leurs crédits auprès de leurs banquiers. De la même manière, Ces clients vont bénéficier de la mesure relative à la non-application des pénalités de retard. Ce qui impacte positivement leur trésorerie et leur résultat financier de la période.
- Et le seconde est le rappel à l’ordre faite aux banques concernant le paiement de toute somme en francs congolais ou autre globalement égale ou supérieure à 10 000 dollars américains, qui ne peut pas être acquittée en espèces ou par titres au porteur. Malgré la dérogation prévue à l’instruction 15Bis de la BCC, les clients des banques devraient elles-mêmes veiller au respect strict de cette disposition. Car en cas d’inobservance, ils peuvent également être sanctionnés. D’où l’intérêt de limiter les transactions en espèces et de privilégier les transactions (paiements et recouvrements) via le circuit bancaire.